« C’était du grand n’importe quoi »

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Cédric Thiry, peut-on parler pour Fratin de match catastrophique contre Bastogne ?

Le premier quart-temps l’était (2-24). Il n’y avait aucun battant, aucun mental. Après, nous avons essayé de revenir avec nos armes, c’est-à-dire avec une défense plus solide. Mais nous n’avons pas su revenir comme nous l’aurions souhaité, parce que nous n’avions pas de réussite.

 

Comment expliquez-vous que Fratin n’ait pas inscrit un seul panier de plein jeu dans le premier acte ?

La défense de Bastogne était agressive, mais on sortait beaucoup trop vite des systèmes. C’était chacun pour soi. Et comme je l’ai dit: nous manquions cruellement de combativité et de mental.

 

On imagine qu’un tel début de rencontre est difficile à digérer ?

Je n’ai, pour ainsi dire, pas touché un ballon du premier quart-temps. C’était du grand n’importe quoi. On n’a pas bien joué, c’est tout. Qu’on regarde dans notre assiette. On en reparlera à l’entraînement. Nous devons montrer que nous valons mieux que cela.

 

Ce n’est pas la première fois que Fratin rencontre des problèmes offensifs, non ?

C’était déjà le cas contre Chantemelle (NDLR: 46 points marqués). Mais l’équipe est jeune.

 

Elle compte tout de mêmes quelques cadres. Et l’effectif est pratiquement le même que la saison dernière. Ne vous attendiez-vous pas à plus de cohésion ?

La cohésion est là. Mais quand tu ne mets pas tes paniers et que le mental ne suit pas, elle n’est plus là. Quand tu shootes, il faut avoir envie de marquer et ne pas juste espérer que le ballon rentre « au petit bonheur la chance ». Et parfois, on pénètre bien, mais on force le dernier geste, au lieu de servir le pivot qui est esseulé.

 

Il y a donc un souci au niveau du jeu collectif. Est-ce dû à un manque d’entraînement ?

Je pense qu’il s’agit surtout d’un manque de lucidité.

 

Fratin luttera-t-il pour le maintien ?

Il n’y a pas péril en la demeure. Ce n’est que le début de la saison. Je pense qu’on va jouer le ventre mou. Comme on le dit chaque fois, Fratin est capable du pire comme du meilleur.

 

Il est donc trop tôt pour parler de crise ?

Il n’y a pas de crise chez nous. Loin de là. Il n’y a pas de coup de gueule. J’ai confiance » en nos jeunes. On veut faire jouer les jeunes du village. Tant qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes, je ne leur en voudrai pas.

 

Mais la suite du calendrier s’annonce des plus corsées…

Le mois d’octobre ne sera pas facile (NDLR: Libramont, Alliance Arlon, Tintigny). Mais nous n’avons pas encore joué contre Saint-Mard, Athus et Saint-Hubert. Dans ce championnat, tout le monde est capable de battre tout le monde. On peut aussi bien aller gagner à Libramont B, comme on peut se prendre une raclée. Bastogne ne perd contre Chantemelle. Et personnellement, des deux, c’est Bastogne qui m’a le plus impressionné.

 

L.P.

Interview de Cédric Thiry au journal « L’Avenir » du mercredi 15 octobre 2014 après le match contre Bastogne.

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